Forte personnalité, au physique de colosse, coureur cycliste dans sa jeunesse, vivant de ses seules ressources, violoniste, professeur de violon, écrivain de romans de gare, Maurice de Vlaminck commence à peindre à 18 ans et rencontre André Derain en 1900. Ils forment alors ensemble ce qu’on appelle l’école de Chatou. Les deux amis travaillent en osmose jusqu’en 1914…
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Une minute avec Maurice de Vlaminck
Sélection d’œuvres de Vlaminck disponibles

Paysage
Huile sur toile
73 x 92 cm

Nature morte aux fruits
c.1913-14
Aquarelle
38,7 x 47 cm

Fleurs
c.1935
Huile sur toile
61 X 50 cm

Bouquet de fleurs dans un vase sur une table
c.1935-38
Huile sur toile
55 x 46 cm

Paysage orageux
Circa 1950
Huile sur toile
50 x 65 cm
Signée en bas à droite
Prix sur demande. Nous contacter
Vlaminck,
fauviste, cubiste, autodidacte absolu et peintre d’instinct
Forte personnalité, au physique de colosse, coureur cycliste dans sa jeunesse, vivant de ses seules ressources, violoniste, professeur de violon, écrivain de romans de gare, Vlaminck commence à peindre à 18 ans et rencontre André Derain en 1900. Ils forment alors ensemble ce qu’on appelle l’école de Chatou. Les deux amis travaillent en osmose jusqu’en 1914.
C’est durant le fameux Salon d’Automne de 1905 qu’est qualifiée de « cage aux fauves » la salle où exposent Vlaminck et Derain, les grands novateurs du mouvement, mais aussi Marquet, Matisse, Camoin.
La période fauve proprement dite, faite de couleurs pures, va ainsi durer quatre ans, de 1904 à 1908. Vollard lui achète son atelier, ainsi que celui de Derain.
Par la suite, de 1907 à 1910, l’influence de Cézanne, conjuguée à celle du cubisme, adoucit sa technique qui conserve cependant dans l’audace chromatique les acquis du fauvisme. L’écho de la période cézanienne se fait sentir jusqu’en 1927. Puis, de cette date jusqu’à sa mort, la peinture de Vlaminck se stabilise. Elle est alors plus sombre, plus véhémente et plus lyrique.
Maurice de Vlaminck est le peintre des atmosphères dramatiques, des petits chemins creux écrasés par l’orage.
En effet, sa peinture montre une fascination pour les routes, la neige mêlée de terre, l’inconnu des horizons. Vision romantique peinte avec la fougue d’un Rubens, dont il partage l’ascendance flamande.
«L’instinct et le don sont les deux seuls facteurs sur lesquels il soit permis à un artiste de compter, les seuls sur lesquels il doive s’appuyer.
Il n’y a pas d’École, il n’y a que des Peintres. »Vlaminck
Autodidacte absolu, peintre d’instinct, se défiant de la raison, Vlaminck, un des géants de l’art du XXème siècle, est présent dans tous les grands musées.
« La peinture, c’est comme la cuisine.
Cela ne s’explique pas. Cela se goûte. »Maurice de Vlaminck