Né au Havre, Raoul Dufy y commence tout d’abord les Beaux-Arts avec Friesz et les poursuit à Paris. Après une brève période impressionniste, il devient fauve en 1906. Influencé par Cézanne, il abandonnera par la suite le fauvisme en 1908…
- Une minute avec Raoul Dufy
- Œuvres actuellement disponibles | Voir
- Raoul Dufy, peintre au style inimitable | En savoir plus
- Expositions | En savoir plus
Une minute avec Raoul Dufy
Dans le cadre de notre exposition « VERT, Palettes de printemps », passons une minute avec Raoul Dufy, autour de deux œuvres : Visite de l’Escadre anglaise au Havre et Le champ de blé.
Lire l’article de cette vidéo
En savoir plus sur l’exposition « VERT Palettes de printemps »
Œuvres de Raoul Dufy actuellement disponibles

Les toits vus de la rue Seguier
Huile sur toile
40 x 32 cm
Cachet de la signature en bas à gauche
VENDU
Prix sur demande. Nous contacter.
Raoul Dufy, peintre au style inimitable
En 1912, il signe un contrat avec Bianchini-Férier, soyeux lyonnais et s’engage alors à fournir des compositions (gouaches ou aquarelles) destinées à l’impression.
Raoul Dufy peut ainsi se livrer à ses recherches sur la couleur. Peu à peu, il trouve son style propre et inimitable. Le dessin est désinvolte, allusif, serpentin, d’une souple élégance, la couleur limpide et pétillante.
Au delà des sujets devenus célèbres de son importante œuvre peinte (orchestres, champs de course, paddocks, cirques, allégories, marines, ateliers, nus et bouquets), sa contribution aux arts décoratifs (tapisseries, soieries, tentures, céramiques, décors de théâtre) est considérable.
Vers 1920 Dufy désolidarise la couleur du dessin, la laisse déborder les contours. La liberté des couleurs fait alors écho à la spontanéité du dessin. L’aquarelle se prête particulièrement à ce style cursif très personnel.
Ensuite, en 1935 il adopte le médium, mélange d’eau et de vernis, qui donne à ses huiles la transparence et la fraîcheur de l’aquarelle. Et en 1938 il réalise une fresque immense, La Fée Electricité, actuellement au Musée d’art moderne de la Ville de Paris.
Finalement, à dater des années 40, Dufy tend vers un plus grand dépouillement. En dépit des rhumatismes qui, à la fin de sa vie, le clouent sur un fauteuil roulant, l’œuvre pleine d’esprit de ce grand peintre si typiquement français, restera un hymne à la lumière, au bonheur et à la joie de vivre.
Les dernières grandes expositions
2011 : Raoul et Jean Dufy – Complicité et Rupture, Musée Marmottan Monet, Paris
2017 : Dufy – Le bonheur de vivre, Palais Lumière Evian